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La Suède c'est loin...
24 janvier 2005

Tout, tout tout et puis rien

  Un début de semaine plutot poussif...

   Commencons par Dimanche soir, et le ciné-club organisé par V-Dala nation (une assoce étudiante). Le seigneur des anneaux, version longue, 4 heures en sous titré suèdois (parce qu'ici, on ne double pas les films, on trouve ca ridicule... peut être qu'on a raison). Tiens, c'est marrant, beaucoup d'Erasmus répondent à l'appel, ils doivent penser que le cinema de la ville est un peu cher (10 euros le film, ça se comprend!). Bref, quatre heures c'est long, et a la fin j'étais bien content pour Frodo mais faut quand même pas exagérer.... Enfin, bon, pas très couleur locale en fait... la semaine prochaine, un film suèdois non sous-titré... euh c'est peut etre un peu hard pour un début ;-)

   Aujourd'hui au programme: deux heures de cours (ah tiens, y a des trucs que je comprends pas... mais euh sorry i don't understand what you've written...bon ok je laisse tomber ). Enfin, à 15h c'est fini, on peut courir en ville vers la réception donnée en l'honneur des étudiants étrangers par le chancelier de l'université d'Uppsala, Monsieur Bo Sundqvist...

  Vu comme ça ça a l'air pompeux et grandiloquent. En fait, ça l'était aussi.

   Déjà, les lieux; le batiment principal de l'université d'Uppsala a été construit pendant le 18e siècle. Aux murs, des tableaux d'époque représentant des anciens de la fac :-p On toruve entre autres Linné (un botaniste vachement connu; en tout cas ici c'est une vraie rockstar, il est enterré dans l'église à coté des rois de Suède...). Et puis aussi des rois de Suède, et Monsieur Fersen, connu pour s'être tapé Marie Antoinette (dixit monsieur le directeur).

  Devant les tableaux, des stautes grecques dans le plus pur style renaissance Franco-Italienne. Des colonnes grecques. Des dorures. On regarde au plafond, et on se dit qu'un petit gribouillis de Michel Ange sur la création du monde n'aurait pas dépareillé. Ben oui, là, sur la coupole...enfin, voilà, ca en jette.

  

  Mais le mieux, c'est encore l'amphi. Ah bon c'est pas une salle d'opéra?

     Et puis voilà, la réception en elle-même, presque burlesque. On entre dans la "salle du chancelier", monsieur le directeur nous serre tous la main un par un. Il a une main bionique, comme Chirac (oups.. pardon). Un discours plus ou moins interminable qu'on entend pas (et que les Francais ne comprennent pas en plus ;-)). Bref, après bien sur, rafraîchissements et petits fours ( mais les cahouètes a 17h30, ca passe moyen...). Il y a une sorte de schnaps bizarre, meme pas bon. Un truc sans alcool. Ah, y en a pas.

  Certains sont tirés à quatre épingles, chemise, pantalon, chaussures vernies. Ah tiens, ils étaient au courant ceux-la. Bon, les baskets sur le tapis XVIIIe c'est un style...

   Dehors il neige, il neige, il neige. Ca n'arrete pas. Pas beaucoup, mais continûment. Je vous raconte pas quel bonheur c'est de rouler sur un tapis immaculé comme ça. Je crois que je m'en lasserai jamais. Et la voiture, elle peut rester là ou elle est.

 Demain, même pas cours... ah oui mais il y a encore de la paperasse à finir. Mais ça laisse le temps pour autre chose.

La suite tout de suite.

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