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La Suède c'est loin...

21 juin 2009

Test me now

his is a freakin' test of rss refress on google homepage

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21 février 2006

Et renaissance?

   Sept mois que je suis rentré. Sept mois que je n'ai pas parlé Suèdois. Deux ou trois mails échangés avec les anciens colocataires, bonjour comment ca va, en veux-tu en voilà. Voici qu'arrive une invitation en filigrane pour Sista April cette année, pour un aller-retour en deux jours seulement vers la Suède; Ca laisserait très certainement un goût trop fort d'inachevé.

    Hier, une rencontre un peu inattendue: voilà qu'une jeune et jolie fille, l'accent suèdois très prononcé, m'aborde pour un renseignement. Elle a l'air toute fraîchement débarquée à Lyon, à la suite d'un obscur programme Erasmus. Je m'apercois que je suis incapable d'aligner trois phrases dans la langue avec laquelle j'étais si content de pouvoir enfin communiquer, a la fin du printemps dernier. Un peu triste sur le coup, j'ai du mal à le cacher.

   

Une peau de chagrin s'envole
     Il nous reste les souvenirs
     Scandinaves et rieurs.


7 juillet 2005

Fin

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Heureux qui, comme Ulysse
A fait un long voyage
Heureux qui, comme Ulysse
A vu cent paysages
Et puis a retrouvé,
Après maintes traversées
Le pays des vertes années

Par un petit matin d'été
Quand le soleil vous chante au coeur
Qu'elle est belle la liberté
La liberté
Quand on est mieux ici qu'ailleurs
Quand un ami fait le bonheur
Qu'elle est belle la liberté
La liberté...

Georges Brassens

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4 juillet 2005

J-9

  On y arrive...
    Je n'ai pas écrit grand-chose depuis quelque temps, désolé.
   Ici rien n'a jamais été aussi vert, aussi ensoleillé. Et c'est bien connu, le temps qu'il fait conditionne le moral, qu'on le veuille ou non. les sourires fleurissent. Les contrariétés multiples et diverses restent moins longtemps à l'esprit. Les oiseaux donnent de la voix à n'en plus finir, et la fenêtre ouverte, on s'allongerait bien, les yeux fermés, juste pour les écouter.
   L'image de la Suède de ces six derniers mois s'étiole, s'estompe; encore neuf jours ici, pas un de plus.  Ensuite, la France s'annonce avec des retrouvailles multiples, où je vais raconter vingt fois de suite ces six mois; et puis meme vingt et une, si je peux.
    Le fait de se retrouver en terrain connu va tout changer d'un coup; mais pourtant, on se demande si tout sera pareil qu'avant. La réponse est surement oui; on ne change jamais, on joue juste parfois un autre rôle. Ici, j'étais l'étranger de service, carnet d'adresses et appareil photo à la main, faisant semblant de tout comprendre à ce que les suèdois me racontaient (meme si parfois c'était douteux), prêt à rencontrer n'importe qui n'importe quand, juste pour vérifier si effectivement, du cercle polaire a Perpignan, on est tous pareils, quoiqu'on y fasse.
   En  France, je serai juste français.  Rien de plus ou de moins qu'un autre. Je ne sais plus qui m'a raconté que le français qui part en Suède modifie tout de même la vision qu'il a de lui-même.Avant (et pendant), il est adepte des horripilantes phrases en "moi je" à tire-larigot, et intéressé uniquement par son nombril, montré à tous les passants (j'ai des illustrations parfaites sous la main; mais ici, c'est pas Paris-Match). Le mode de pensée suèdois fait que parfois il se reconsidère comme un parmi d'autres, et qu'il n'a finalement rien de plus.  Il est juste différent.
   
Je ne sais absolument pas si c'est vrai.
    En tout cas j'ai rencontré ici vraiment pas mal de gens géniaux, surprenants, drôles, incroyables, bizarres, imprévisibles, pathétiques, stéréotypés, ouverts, amicaux, très jolies(...), énergiques, accueillants, antipathiques, gentils à l'extrême. Aucun ne me ressemblait, et c'est tant mieux.

   
24 juin 2005

Sunrise, sunrise, looks like morning in your eyes

  "Nuit" du 22 juin au 23 juin, quasiment le solstice d'été. Comme tout le monde le sait, c'est donc le jour le plus long de l'année; Ce qu'on oublie, c'est que c'est aussi la nuit la plus courte (vive les lapalissades).
    Ici, il n'y a plus vraiment de nuit à proprement parler; les astronomes sont au chômage technique.
Voici donc quelques photos prises du coté de ma résidence, pas forcément exceptionnelles mais montrant juste la lumière perçue au coeur de la nuit lorsqu'on a le malheur de passer une nuit d'insomnie a contempler le ciel. J'attends juste la France pour enfin revoir les étoiles.
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22H00
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3H00:le soleil se lève...


 
  

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23 juin 2005

Senja Island, Norway (69°17′ N 17°2′ E)

    

  L'Île de Senja, en mer de Norvège, est située environ 500 km au nord du cercle polaire, un peu moins connue que les îles Lofoten (pour des raisons qui m'échappent).

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Donc, c'est LA.
En dessous, une carte plus précise de l'île de Senja, pour situer les photos qui suivent.
map_senja2
  Nous partons en voiture de Kiruna, le samedi 4 juin (la deuxième fois après le voyage en mars, un peu plus de chaleur et moins de neige... malheureusement le mauvais temps a empêché de prendre de jolies photos); nous nous dirigeons tranquillement vers cette île, un récapitulatif de tous les paysages norvégiens, d'après certaines sources (notamment le sacro-saint Lonely Planet, qui est quand même parfois dans le vrai).
Sur le voyage, les contreforts montagneux de la Norvège arrivent très vite. La neige également, et plusieurs lacs essaimés donnent l'envie de s'arrêter a chaque tournant. En fait, nous nous arrêtons effectivement très souvent, à cause des rennes présents sur la route, et qui ne semblent absolument pas nous prêter attention.
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En Laponie, aucun renne n'est vraiment en liberté: ils sont tous sous le contrôle d'un Sàpmi (prononcer Sami), nom des habitants de la Laponie. Il y aurait beaucoup à dire sur eux: c'est vraiment un peuple à part entière, avec une autonomie, une langue, des traditions, bref une identité. Des tonnes de choses à lire à leur sujet, notamment le Voyage en Laponie de Regnard qu'également je piaffe d'impatience de parcourir... Les rennes, donc, un peu plus petits qu'une biche, ne sont absolument pas effarouchés par les voitures; Il faut dire que le coin est plutôt calme (doux euphémisme...). Nous poursuivons notre route vers les sommets, nous approchant de la frontière Norvègienne.
dsc095731
   dsc095791  pict00281
 
  (Cliquez sur les images pour les agrandir).
Nous passons enfin la frontière Norvégienne et la chaîne de montagnes par la même occasion. Moins de neige, nous débarquons dans un paysage beaucoup plus typique, avec verdure et très grands lacs.
   pict0032
   
Chemin faisant, nous arrivons enfin a l'ile de Senja, après quelque 5 heures de route. L'île est connue en Norvège pour etre une île de pêcheurs, dans cette mer de Norvège où l'imagination voit déjà les saumons qui frétillent. Nous sommes d'ailleurs logés dans une cabane de pêcheurs, à Gryllefjord. L'accueil est exceptionnel, et notre hôte nous invite même à prendre la barque pour visiter le fjord, le lendemain matin. Ce que nous ferons bien sûr. Pour le soir, le but est la visite de l'île et le soleil de minuit. Les photos suivantes ont donc été prises aux alentours de minuit, dans la nuit du vendredi au samedi. Le soleil ne s'est pas couché, je ne triche même pas en augmentant la luminosité. Non, non, non. (cliquez pour avoir les photos en plus grand).
    pict0072
Il est 23h50, le soleil est encore bien vigoureux derrière son fin cortège de nuages.
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Une vue du fjord de Skaland (voir carte ci-dessus). Un fjord, c'est ca: la montagne qui plonge dans la mer. Ils ont bien sûr fait la réputation de la Norvège, mais étant un phénomène naturel, ils sont présents dans de nombreuses régions.
La baignade dans cette eau, environ a 4 degrés selon mes estimations plantaires, s'avère très douloureuse... l'eau très peu salée indique que les glaciers ne sont peut être pas loin...
   
Enfin, un montage photo offrant un panorama du soleil de minuit, vu (selon mes souvenirs) de Mefjordvaer (voir carte). Aucune photo n'a été retouchée en luminosité ou en contraste. Au détriment de l'unité de la photo, j'ai préféré ne pas fausser la vraie luminosité globale qui régnait a ce moment là.
panoramasenja2_copier
(Une version de plus grande taille est disponible ici: Senja.jpg
Les nuages et le soleil offrent même des jeux de lumière ahurissants: un rai de lumière balaie la mer, tandis qu'au dessus du reflet du disque lumineux, l'horizon s'allume de rouge. Une photo ne peut pas rendre ce qui se passe, mais elle essaie quand même.
pict0111
Le lendemain, le temps est plus maussade, typiquement norvégien paraît-il. Nous nous exerçons aux joies de la barque à rames au large du village de Gryllefjord. Sous la pluie, mais peu importe.
Les cimes enneigées sont maintenant voilées derrière un épais brouillard. Un retour dans la ville de Narvik (célèbre pour la bataille de l'eau lourde s'y étant déroulée en 1942) nous déçoit assez. Il n'y a rien à voir. Tant pis.

La prochaine note, si tout va bien, sera dédiée aux insomniaques des nuits trop lumineuses d'Uppsala, un soir de solstice. Parfois, le rouge va si bien, même aux nuages.
8 juin 2005

Teaser

  J'arrive, j'arrive hein... plein de trucs a raconter, mais j'ai aussi énormément de boulot en ce moment...
    Allez juste deux trois photos comme ca.

   

pict01041
  Vue du Fjord de l'Ile de Senja, Norvège, 500km au nord du cercle polaire, température de la mer: environ  4 degrés (mes jambes s'en souviennent).
   pict0013
  Troupeau de rennes en liberté sur le bord de la route
  pict0090
    Soleil de minuit sur l'Ile de Senja.

   Si avec ca vous n'avez pas envie de voir la prochaine  note, malheureusement je ne peux plus rien faire pour vous.
  A bientot....

27 mai 2005

Au théâtre ce soir.

   

Un petit message alimentaire.
A priori je partirai vendredi soir, direction encore une fois le nord du cercle polaire... avion jusqu'à Kiruna (deuxième), pour arriver à Narvik (Norvège) et ses environs peuplés de fjords, de neige (encore), de trolls, de lacs, de montagnes, et de soleil de minuit ne se couchant pas sur la mer de Barents.
Il y a certaines choses qui parfois donnent du sens a tout ce qu'on fait. Je comprends pourquoi je suis venu en Suède. Pour voir tout ce que j'ai vu en photo dans les livres, l'imprimer dans ma tête et ne plus jamais l'effacer.
Avant tout ca, au travail... la semaine prochaine est chargée, je vais passer un week end pas terrible, enfermé a bosser très certainement.
   Même pas mal d'abord.

 

25 mai 2005

I like mornings

  7h10 ce matin, je sors de l'appartement. Le soleil est déjà bien haut, et pour tout dire la température également; il fait jour depuis un peu plus de trois heures.
  Arrivée au labo, un peu en avance pour contrôler la manip qui a tourné toute la nuit, et pouvoir aller en cours ensuite. Peu de gens sont là, quelques uns traînent sur les tables avec un thé, repensant peut être à tout ce qu'ils pourraient faire de leur si longue journée.

   Arrivée en cours, l'ambiance est silencieuse, comme si on avait peur de réveiller quelqu'un. On s'installe dans le calme. Le professeur, arrive, et tire doucement de la torpeur tous ceux qui se sont levés pour l'écouter. Doucement, doucement, jusqu'à en bercer certains.
  La pause de neuf heures. Un Suèdois entame son cornet glacé en guise de petit déjeuner, un Allemand fait de même avec un sandwich. mon voisin, Suèdois également, m'explique qu'il a passé deux ans à Kinshasa avant d'atterrir à nouveau ici. Au Zaïre, la langue administrative est le Francais, je ne peux que le féliciter pour son accent impeccable.

  Dernière heure de cours pour cette matière. Inflation de l'univers, rayonnement cosmologique, je décroche at last. Dix heures, fin du cours, le professeur, américain, recoit une salve d'applaudissements.

  En sortant de la salle, un Australien et un Albanais continuent de discuter houleusement au sujet du cours. Je me dirige vers le labo. A 12h, aller dire au revoir à une Lettone qui quitte la Suède aujourd'hui.

    Un début de journée cosmopolite. On est si loin de la France...

 

23 mai 2005

Episod III: Mördrets Hämnd

  C'est pas la peine de vous traduire. Et promis c'est la dernière fois que je me la joue style "je donne mon avis sur tous les films que je vois", il parait que  ca fait suffisant. Et puis ce sera court.
    Star Wars, on y trouve ce qu'on est venu y trouver, c'est à dire du spectacle, jusqu'à l'éblouissement. On est captivés, et s'il y avait une horloge, on serait sidérés du fait qu'on ne trouve meme pas long un combat au sabre qui doit bien faire son petit quart d'heure (Godart où es tu?).
   Ce film a un cahier des charges. Il doit faire un lien entre deux histoires existantes. Et pour cela, il utilise jusqu'à la moelle la mythologie fondée sur le terreau des anciens épisodes. Tout y passe, et on en redemande. Je ne pense pas que ce soit dévoiler le film que de dire, comme on s'en doute, que la dernière image est celle des deux lunes se levant sur la planète Tatooine. Parmi les images les plus marquantes de la première trilogie. Brrrrrr. On sort de la salle comme on débarque d'une autre planète.

  Voila, c'est tout. Le reste peut etre moyen, on s'en fiche, on n'est pas venus pour de la psychologie ou du jeu d'acteurs (heureusement). On ira voir autre chose pour ca. C'est beau, et c'est tout. C'est un mythe, il est conclu de main de maître. 

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La Suède c'est loin...
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